L’Inde durcit les normes d’économie de carburant pour les poids lourds.

L’Inde est le quatrième émetteur mondial de dioxyde de carbone (CO ₂ ). En 2021, lors de la 26e ^Conférence des Parties au Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) qui s’est tenue à Glasgow, en Écosse, le Premier ministre Narendra Modi a promis que l’Inde atteindrait zéro émission nette de carbone d’ici 2070. 

La déclaration était l’un des nombreux engagements environnementaux, y compris le développement d’une capacité d’énergie non fossile de 500 gigawatts (GW), répondant à la moitié des besoins énergétiques de l’Inde grâce aux énergies renouvelables et réduisant les émissions de carbone prévues d’un milliard de tonnes, d’ici 2030. Modi a souligné l’intention de son gouvernement de réduire l’intensité carbone de l’économie indienne de 45 % d’ici la fin de la décennie, par rapport aux niveaux de 2005.

Un peu plus d’un an après la COP26, le deuxième pays le plus peuplé du monde a pris plusieurs mesures pour promouvoir une décarbonation plus rapide. Le 1er janvier 2023, la loi de 2022 sur la conservation de l’énergie (amendement) est entrée en vigueur en Inde. La loi a été adoptée par les deux chambres du Parlement en 2022 et apporte des modifications importantes à la loi de 2001 sur la conservation de l’énergie. 

Les principaux faits saillants comprennent l’habilitation du gouvernement central à spécifier un système d’échange de crédits carbone, un mandat sur l’utilisation de sources de combustibles non fossiles, un code de conservation de l’énergie pour les bâtiments, l’extension des normes de consommation d’énergie aux véhicules et aux navires et l’introduction de sanctions pour les ceux qui manquent à leurs obligations. La réglementation est une étape positive pour un pays qui dépend des importations de pétrole brut pour satisfaire sa demande intérieure.

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