
Le Cabinet des ministres du Sri Lanka a approuvé une proposition du ministre de l’Énergie et de l’Énergie visant à accorder des licences aux nouvelles entreprises qui souhaitent participer à l’industrie des lubrifiants du pays.
La loi n° 28 de 1961 sur la Ceylon Petroleum Corporation et les dispositions modifiées qui l’accompagnent ont habilité le ministre chargé du développement des ressources pétrolières à sélectionner de nouveaux candidats et à octroyer des licences en conséquence.
Actuellement, seules 26 entreprises, dont la société d’État Ceylon Petroleum Corporation (CPC), sont autorisées à opérer dans l’industrie des lubrifiants au Sri Lanka.
L’année dernière, le gouvernement a approuvé une législation permettant aux entreprises internationales d’importer et de vendre directement du carburant au Sri Lanka, dans le but de faire face à la hausse des prix du pétrole brut, qui a exacerbé sa pire crise financière depuis des décennies.
L’île de 22 millions d’habitants, confrontée à une grave pénurie de devises, a eu du mal à importer des produits essentiels tels que la nourriture, le carburant, les médicaments et les engrais. Des pannes de courant prolongées dues à la pénurie de carburant ont entraîné de violentes manifestations de rue.