
Stellantis teste l’utilisabilité des e-carburants sur les véhicules européens produits depuis 2014 (Euro 6) pour renforcer les réductions d’émissions de carbone.
En effet, Stellantis s’est engagé à vendre 100 % de véhicules électriques en 2030 mais en parallèle, le groupe travaille sur des carburants de synthèse (e-carburants) pour réduire les émissions de CO2 de ses véhicules existants, et qui ont vocation à rester sur les routes dans les années à venir.
Le e-carburant est un carburant synthétique de remplacement instantané fabriqué à partir de CO 2 atmosphérique capté et d’énergie renouvelable.
L’adoption généralisée des carburants électroniques offrirait aux clients disposant déjà de véhicules à moteur à combustion interne (ICE) une option simple et abordable pour décarboner leurs véhicules sans avoir à remplacer leur véhicule, à mettre à niveau le système d’alimentation en carburant du moteur ou à attendre un nouveau réseau d’infrastructure.
Carlos Tavares, souvent se satisfait de ces essais, selon lui nécessaires pour réduire les émissions d’un parc automobile actuel qui ne sera pas totalement remplacé par l’électrique dès 2035.
Stellantis teste et valide 28 familles de moteurs construits de 2014 à 2029 pour les moteurs à essence et diesel. Le protocole de validation complet comprend des tests sur les émissions d’échappement, la capacité de démarrage, la puissance du moteur, l’endurance de la fiabilité, la dilution de l’huile, le réservoir de carburant, les conduites de carburant et les filtres, pour n’en nommer que quelques-uns.
L’utilisation de l’e-carburant dans les 28 millions de véhicules de la flotte Stellantis a le potentiel de réduire jusqu’à 400 millions de tonnes d’émissions de CO 2 en Europe de 2025 à 2050.