Le traitement du pétrole brut diminue pour la première fois entraitement du pétrole brut.

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Photo publiée avec l’aimable autorisation de l’US EIA

L’Energy Information Administration, une agence du Département américain de l’énergie (DoE), rapporte que les raffineurs chinois ont traité moins de pétrole brut en 2022 qu’en 2021, la première diminution du traitement d’une année sur l’autre depuis que les données sont devenues disponibles en 2000. La réduction de l’activité des raffineries en Chine résulte de nombreux facteurs, notamment les restrictions de mobilité liées à la pandémie de Covid-19 et les faibles quotas d’exportation de produits pétroliers.

Selon l’Administration générale des douanes de Chine, les raffineurs chinois ont traité en moyenne 13,5 millions de barils par jour (bpj) de pétrole brut l’année dernière, soit une baisse de 4 % par rapport au record de 2021 de 14,0 millions de bpj. La réduction du traitement du pétrole brut en 2022 a été la plus importante d’avril à août, lorsque les raffineurs en Chine n’ont traité en moyenne que 12,5 millions de bpj.

En 2022, les raffineurs chinois ont traité plus de pétrole brut au début et à la fin de l’année. En juillet, les raffineurs ont traité le moins de pétrole brut (11,3 millions de bpj) depuis janvier 2018. Le raffinage en Chine a atteint son record mensuel de 15,1 millions de bpj en septembre 2022 avant de baisser légèrement puis de remonter à plus de 14,0 millions de bpj en novembre et décembre.

La baisse de la demande intérieure de pétrole brut a réduit les activités de raffinage en Chine l’an dernier. La demande de produits pétroliers en Chine a diminué en réponse aux épidémies de Covid-19 et aux restrictions de mobilité associées dans les grandes villes, dont Shanghai. Ces restrictions ont considérablement ralenti l’activité économique de la Chine.

La baisse des quotas d’exportation de produits pétroliers a également réduit les activités de raffinage en Chine l’an dernier. La Chine fixe plusieurs quotas d’exportation de carburant chaque année, allouant un montant fixe d’exportations à quelques raffineurs, pour la plupart appartenant à l’État. La Chine a commencé à émettre des quotas d’exportation plus faibles vers la seconde moitié de 2021, et les faibles quotas d’exportation se sont poursuivis pendant la majeure partie de 2022. Les quotas ont maintenu les exportations de produits pétroliers de la Chine en dessous de 1,5 million de bpj entre juillet 2021 et août 2022, ce qui a réduit la demande des raffineries.

Le traitement du pétrole brut a atteint un niveau record en septembre, probablement parce que les raffineurs s’attendaient à ce que la Chine émette de nouveaux quotas d’exportation de produits pétroliers pour promouvoir la croissance économique, ce qu’elle a fait le 30 septembre. Les exportations de produits pétroliers de la Chine ont également fortement augmenté en septembre, peut-être parce que l’attente de de nouveaux quotas ont incité les raffineurs à utiliser leurs quotas d’exportation existants. Une fois les nouveaux quotas d’exportation en place, l’activité de raffinage a augmenté de manière significative au cours du quatrième trimestre. L’augmentation de l’activité de raffinage en Chine à la fin de l’année était en partie due à l’augmentation des exportations, qui ont atteint en moyenne 1,7 million de bpj de septembre à décembre, en hausse moyenne de 0,6 million de bpj par rapport aux huit premiers mois de l’année.

(fuelsandlubes 23/02/23)

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