Ferrari a annoncé qu’elle conserverait les moteurs à essence et hybrides au cœur de sa gamme, les véhicules 100 % électriques ne représentant que 20 % de sa production d’ici 2030. Ce choix marque un ralentissement de son plan d’électrification, initialement plus ambitieux.
La gamme prévue pour 2030 sera composée de :
- 40 % de modèles à moteur à combustion interne,
- 40 % d’hybrides,
- 20 % d’électriques.
Le premier modèle électrique, la Ferrari Elettrica, sera lancé en 2026, avec des composants stratégiques (batteries, essieux, onduleurs) produits en interne dans la nouvelle usine « e-building » de Maranello. Aucun second modèle électrique n’est prévu avant 2028, faute de demande suffisante.
Ferrari prévoit de lancer quatre nouveaux modèles par an entre 2026 et 2030, chacun destiné à un profil client distinct, et d’étendre ses services personnalisés avec de nouveaux centres Tailor Made à Tokyo et Los Angeles.
L’entreprise reste engagée dans la neutralité technologique, continuant d’investir dans les moteurs V6, V8 et V12, compatibles avec des carburants alternatifs, tout en visant une réduction de 90 % des émissions (catégories 1 et 2) et de 25 % des émissions de catégorie 3 d’ici 2030.
Enfin, Ferrari compte développer sa stratégie lifestyle, avec des magasins phares à Londres et New York et une offre élargie de produits de luxe et d’expériences exclusives.
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