
Le Centre mondial pour la décarbonation maritime (GCMD) a présenté les résultats des premiers tests en conditions réelles de technologies de traçage appliquées aux biocarburants marins. Cette étude de référence a comparé trois solutions de traçage sur six chaînes d’approvisionnement commerciales, afin d’évaluer leur capacité à garantir l’authenticité et la quantité des carburants durables.
Trois approches ont été expérimentées :
- Traceurs ADN synthétiques (traceur A) : codes-barres moléculaires personnalisés détectés par qPCR.
- Traceurs à base d’éléments (traceur B) : marqueurs composés de terres rares et de métalloïdes analysés par ICP-MS.
- Traceurs organiques (traceur C) : molécules stables non fluorescentes identifiées par GC-MS.
Les résultats montrent que les traceurs organiques constituent la solution la plus fiable et la plus simple à mettre en œuvre. Utilisés à des concentrations de quelques parties par million, ils ont été systématiquement détectés lors des essais, avec une marge d’erreur inférieure à 5 % par rapport aux valeurs attendues. Leur compatibilité avec les infrastructures GC-MS existantes, combinée à un coût réduit (environ 2 USD par tonne de biocarburant, contre 4 USD pour les traceurs ADN et 5 USD pour ceux à base d’éléments), renforce leur avantage commercial.
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