Ralentissement du Marché des Lubrifiants en 2025.

Après avoir montré une certaine résilience, le marché intérieur des lubrifiants automobiles subit aujourd’hui un net ralentissement. En cause : la diminution des ventes de véhicules neufs et la baisse de fréquentation des ateliers mécaniques.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une chute marquée de 5,7 % en février 2025, suivie d’un léger rebond de 1,1 % en mars, avant un nouveau recul de 5,9 % en avril. Les données du Centre professionnel des lubrifiants (CPL) illustrent un marché en dents de scie.

Sur l’ensemble des quatre premiers mois de l’année, le repli atteint 3,2 %, un niveau comparable à certaines années comme 2022. Cependant, si l’on considère l’année mobile — du 1er mai 2024 au 30 avril 2025 — la tendance baissière s’amenuise, avec un recul limité à 1,5 %.

Fin avril, le volume global s’établit à près de 93 000 tonnes. Les lubrifiants destinés aux moteurs de voitures particulières affichent une baisse de 4,1 %, avec 55 000 tonnes écoulées. Le segment essence et mixte, qui représente à lui seul 47 000 tonnes, accuse une baisse de 4,5 %. Selon Éric Lhomer, directeur général de Lubexcel — distributeur des marques Shell, Texaco, Wolf et de sa propre marque — deux facteurs majeurs expliquent cette évolution.

Plutôt résilient ces derniers temps, le marché intérieur des lubrifiants automobiles connaît un tassement sensible. La faute à la contraction du marché du véhicule neuf, mais aussi à la baisse de fréquentation des ateliers de mécanique.

Une baisse très marquée de 5,7 % enregistrée au mois de février 2025, puis une progression sensible de 1,1 % en mars et enfin, un nouveau retrait de presque 6 % (5,9 % exactement) en avril. Les statistiques du CPL (Centre professionnel des lubrifiants) traduisent un marché intérieur des lubrifiants automobiles en dents de scie.

Au cumul, le premier quadrimestre se boucle sur un retrait de 3,2 % dans la lignée de l’érosion constatée sur certaines années, comme 2022. Toutefois, en termes d’année mobile, soit la période du 1er mai 2024 au 30 avril 2025, la courbe de régression s’atténue quelque peu, avec un retrait de 1,5 %.

Ainsi, sur un volume global de presque 93 000 tonnes comptabilisé à fin avril, les moteurs des voitures de tourisme enregistrent une baisse de 4,1 %, avec 55 000 tonnes. Sur ce volume, le retrait pour le segment essence et mixte, largement majoritaire (avec 47 000 tonnes), se situe même à 4,5 %. Pour Eric Lhomer, directeur général de Lubexcel qui distribue Shell, Texaco, Wolf et sa marque en propre, l’explication tient en deux éléments essentiels.


En savoir plus sur Fluides et Lubrifiants

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Laisser un commentaire