L’ASSEMBLÉE NATIONALE REJETTE L’ALOURDISSEMENT DU MALUS AUTOMOBILE VOULU PAR LE GOUVERNEMENT : « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » FÉLICITE LES DÉPUTÉS QUI ONT VOTÉ CONTRE LE PROJET DE LOI.

Les députés devaient se prononcer ce samedi 26 octobre 2024 sur la proposition d’alourdissement des malus à l’achat de véhicules neufs, dans le cadre des discussions sur le Projet de Loi de Finances pour 2025. Le Gouvernement souhaitait en effet abaisser les seuils de déclenchement des malus CO2 et malus au poids, ce qui aurait eu pour conséquence de taxer la quasi-totalité des véhicules thermiques.

Mais l’Assemblée nationale a finalement rejeté par 128 voix contre 90 la disposition gouvernementale. L’association « 40 millions d’automobilistes », opposée de longue date aux malus à l’achat automobile, se réjouit de ce geste fort et symbolique.

« Reste que le Premier ministre Michel Barnier pourrait tout de même avoir le dernier mot, en cas de recours à l’article 49.3. En ces circonstances, l’association espère que le Gouvernement saura tenir compte de ce message passé à l’Exécutif, qui n’est rien d’autre qu’un appel à cesser le matraquage à outrance des automobilistes », alerte Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

« Les automobilistes ne trouvent plus aucun répit parmi l’empilement de mesures prises à leur encontre de toutes parts ces derniers mois ! Dernière en date : l’abaissement de la limitation de vitesse à 70 km/h sur des portions des autoroutes A86 et A4. On prend les automobilistes à la fois pour des moutons à tondre et pour des escargots. Mais ils n’ont pas l’intention de se laisser faire. Leurs représentants à l’Assemblée nationale l’ont montré aujourd’hui, et eux-mêmes le font savoir à travers la mobilisation Pas des Escargots ! initiée par notre association », rappelle Philippe Nozière, président de « 40 millions d’automobilistes ».

Pour rappel, la pétition en ligne sur www.pasdesescargots.com a pour objectif de démontrer l’inutilité des mesures systématiques d’abaissement des limitations de vitesse au regard de l’accidentalité routière, des émissions polluantes et des nuisances sonores, et de rappeler que les discours anti-voiture sont le fait de minorités extrémistes, bien loin des considérations et des besoins quotidiens de la grande majorité des usagers de la route.