
En marge de la Conférence conjointe d’investissement Egypte-UE qui s’est tenue au Caire les 29 et 30 juin, le Premier ministre Mostafa Madbouly a assisté à la signature d’un accord de projet pour la production d’ammoniac vert dans la ville de Damiette.
L’accord inclut l’Egyptian Petrochemicals Holding Company (ECHEM), la Misr Fertilizers Production Company (MOPCO), ainsi que les sociétés norvégiennes SCATEC et Yara International.
La signature Étaient présents le ministre du Pétrole et des Ressources minérales, Tarek El Molla, le ministre de l’Électricité et des Énergies renouvelables, Mohamed Shaker, la ministre de la Planification et du Développement économique, Hala Elsaid, et la ministre de la Coopération internationale, Rania Al Mashat.
En marge de la signature, El Molla a confirmé que l’accord reflète la confiance dans le projet et le climat d’investissement en Egypte, soulignant que le coût d’investissement initial du projet est estimé à environ 890 millions de dollars, avec une capacité de production allant jusqu’à 150 000 tonnes d’ammoniac vert par an.
El Molla a souligné que le projet vise à générer de l’énergie renouvelable avec une capacité totale allant jusqu’à 480 mégawatts d’énergie renouvelable à partir de l’énergie éolienne et solaire.
Par ailleurs, El Molla a expliqué que le projet vise à produire de l’ammoniac vert en utilisant les capacités de production disponibles chez MOPCO, soulignant que les principales conditions du contrat garantissent le succès dans la recherche d’un acheteur pour l’ammoniac vert qui sera produit à partir du projet, qui est la société norvégienne Yara.
El Molla a ajouté que la portée des travaux du projet comprend également la création d’une usine de dessalement de l’eau de mer et d’un quai maritime pour exporter de l’ammoniac vert depuis le port de Damiette, et qu’il devrait commencer à fonctionner en 2027.
De son côté, Shaker a déclaré que le projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du secteur énergétique égyptien, qui vise à renforcer les capacités de l’État dans le domaine de l’utilisation de sources d’énergie nouvelles et renouvelables, et à réduire les émissions de carbone, en réduisant la dépendance aux sources d’énergie traditionnelles.
Shaker a ajouté que le projet vise à approfondir la production locale d’ammoniac vert et s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’État pour transformer l’Égypte en un centre d’hydrogène vert.
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