GE Aerospace rejoint le consortium pour étudier la compatibilité 100 % SAF.

Les efforts visant à réduire les émissions de carbone dans l’industrie aéronautique prennent de l’ampleur avec la formation d’une coalition unique de grandes entreprises aérospatiales. L’International Aerospace Environmental Group (IAEG) a créé un nouveau groupe de travail pour examiner l’impact du carburant d’aviation 100 % durable (SAF) sur les systèmes des avions et des moteurs, en abordant les problèmes techniques et en évaluant la compatibilité.

GE Aerospace a rejoint cette initiative aux côtés d’acteurs majeurs de l’industrie tels qu’Airbus, Boeing, Dassault Aviation et Safran. Ensemble, ils coordonneront les résultats des tests 100 % SAF et partageront leurs résultats avec ASTM International, une organisation de normalisation. L’effort de collaboration, connu sous le nom de Groupe de travail 13, impliquera également les producteurs de carburant, les aéroports et les compagnies aériennes pour définir les étapes vers une transition complète vers un carburant d’aviation durable.

Progresser vers zéro émission nette

L’objectif du consortium s’aligne sur l’objectif de zéro émission nette de CO2 de l’industrie aéronautique d’ici 2050. Ryan Faucett, membre du conseil d’administration de l’IAEG et vice-président de la durabilité environnementale de Boeing, a souligné l’importance de préparer l’écosystème de l’aviation à des capacités SAF à 100 %. Boeing apportera ses recherches sur la compatibilité SAF et les fluides de réaction au groupe de travail 13. De même, Bruno Costes, président de l’IAEG et directeur principal des relations institutionnelles et de la normalisation d’Airbus, a souligné l’engagement d’Airbus à partager son expertise acquise au cours d’années de vols de démonstration 100 % SAF. .

GE Aerospace apporte une expérience significative, ayant testé son 10e modèle de moteur d’avion en utilisant 100 % SAF. Depuis 2016, l’entreprise collabore avec des partenaires tels que FedEx Express, United Airlines, Emirates et la NASA pour évaluer les performances des moteurs et l’impact du SAF sur divers systèmes de propulsion.

Un effort commun pour un avenir durable

Gurhan Andac, responsable de l’ingénierie chez GE Aerospace pour les carburants et additifs aviation, a exprimé l’urgence de cette initiative. Il a noté que le consortium IAEG arrive à point nommé, en particulier à la suite du Grand Défi 2021 du carburant d’aviation durable du président américain Joseph Biden, qui vise la production de trois milliards de gallons de SAF par an d’ici 2030 et suffisamment de SAF pour répondre à 100 % de la demande de carburant d’aviation d’ici 2050. .

Le SAF, qui peut être dérivé de sources renouvelables telles que les huiles végétales, les algues, les flux de déchets et même le CO2 capturé, offre une alternative durable au carburéacteur conventionnel. Bien que les émissions pendant le vol soient similaires à celles des carburants traditionnels, le SAF réduit considérablement les émissions tout au long de son cycle de vie.

Alors que l’industrie aéronautique devrait accueillir 4,7 milliards de passagers cette année et que la consommation de carburéacteur aux États-Unis devrait augmenter de 32 % d’ici 2050, le besoin de solutions durables est plus urgent que jamais. Andac estime que grâce à des efforts unifiés et à des progrès dans les technologies, les politiques et la technologie des cellules et des moteurs en matière de carburant, l’industrie aéronautique peut atteindre ses objectifs ambitieux en matière de développement durable au cours des 10 à 15 prochaines années.

« Je pense que dans environ 10 à 15 ans », dit Andac, « cela s’accélérera vraiment lorsque nous aurons les technologies de carburant en place, les politiques en place et la technologie de cellule et de moteur en place concernant l’utilisation des SAF. »


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