
Le vernis lubrifiant est un sujet très étudié dans le domaine des turbomachines. Il est bien connu que lorsque l’huile lubrifiante se dégrade, elle génère des sous-produits nocifs. Bien que l’oxydation soit le mécanisme de dégradation le plus courant , il existe diverses autres voies menant à la dégradation et à la génération de sous-produits.
Ces produits de dégradation polaires ne sont pas stables dans la phase huileuse non polaire et ont tendance à sortir de la solution, formant des dépôts. Les problèmes de fiabilité associés aux turbomachines sont bien documentés. Par exemple, les dépôts peuvent provoquer le blocage des vannes, ce qui entraîne un contrôle peu fiable des turbines et des déclenchements potentiels.
La formation de vernis dans les joints à hydrogène peut entraîner une défaillance prématurée, tandis que les échangeurs de chaleur recouverts de dépôts subissent une perte d’efficacité. Les dépôts sur les roulements peuvent provoquer une accélération des températures et une augmentation des taux d’usure.
La figure 1 illustre la compréhension commune du processus de formation du vernis. À mesure que l’huile lubrifiante se dégrade, des sous-produits sont produits, qui finissent par passer de la solution à la suspension et se déposent hors de l’huile. Les produits de dégradation sont solubles, du moins dans les applications sur turbomachines, et peuvent entrer et sortir de la solution.

Figure 1 : Processus par lequel le vernis « froid » est généré.
Les produits de dégradation solubles peuvent être mesurés de manière proactive à l’aide des tests MPC (ASTM D7843) et Ultra Centrifuge (UC). Cela peut aider les opérateurs de turbomachines à prendre des mesures correctives avant que des problèmes de fiabilité ne surviennent. Ce type courant de vernis, également appelé « vernis à froid », se forme lors d’une phase de refroidissement dans le lubrifiant et se dépose dans les zones froides ou à faible débit.
Mais que se passe-t-il lorsque le vernis se forme selon un mécanisme différent produisant des dépôts localisés ? Que se passe-t-il si les tests de surveillance de l’état du pétrole ne sont plus efficaces pour prédire cette formation ? Bref, encore des problèmes de fiabilité.
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