LG Chem et Eni s’associent pour une bioraffinerie sud-coréenne d’un montant de 550 millions de dollars.

La société énergétique italienne Eni et LG Chem, la plus grande entreprise chimique coréenne, développeront conjointement une usine de biocarburants avancés d’une valeur de 550 millions de dollars à Daesan, en Corée du Sud, dans le cadre d’un nouvel accord annoncé le 19 janvier.

LG Chem détiendra une participation de 60 % dans la bioraffinerie, qui devrait transformer environ 400 000 tonnes métriques de matières premières renouvelables par an en carburants durables à l’aide de la technologie de procédé Ecofining exclusive d’Eni après son achèvement prévu en 2026.

Eni conservera 40 % des parts du centre de production situé à côté du complexe pétrochimique existant de LG Chem. L’installation produira du carburant d’aviation durable (SAF), du diesel d’huile végétale hydrotraitée (HVO) et du bionaphta pour la pétrochimie.

Dans des déclarations, les dirigeants ont décrit le partenariat comme un progrès vers leurs engagements de zéro émission nette combinant des atouts techniques. Cela étend également l’empreinte de bioraffinage d’Eni en Asie, alors qu’elle s’efforce d’atteindre un objectif de neutralité climatique pour 2050.

Eni gère actuellement une bioraffinerie à Venise en Italie et a acquis des usines en France et à Singapour au cours des deux dernières années. La capacité totale de production de biocarburants devrait atteindre plus de cinq millions de tonnes d’ici la fin de cette décennie, dont jusqu’à deux millions de tonnes de SAF.

Les observateurs considèrent l’accord coréen sur la bioraffinerie comme une illustration de l’importance croissante de l’Asie dans la transition mondiale vers des transports renouvelables. Singapour impose déjà le mélange SAF, avec de nombreuses installations prévues dans la région.

Les analystes ont également souligné une symbiose dans le partenariat grâce au partage de ressources avec l’infrastructure contributive de LG Chem et Eni appliquant une expertise en matière de traitement qui augmente la production. L’usine de Daesan peut facilement se connecter aux acheteurs de produits chimiques adjacents à l’installation de LG.

Cependant, les entreprises n’ont pas encore finalisé leurs engagements d’investissement, attendus plus tard cette année dans l’attente d’études de faisabilité. Certains ont qualifié les capacités proposées de petites par rapport aux sites européens individuels, même si une évolutivité reste possible.

Les acteurs du secteur affirment que les partenariats via des coentreprises pourraient accélérer le développement de projets par rapport aux efforts individuels des entreprises. Mais des problèmes d’intégration culturelle peuvent surgir et nécessiter une gestion prudente entre LG et Eni.

La viabilité à long terme dépend de facteurs tels que les accords sur les matières premières, la demande du marché, l’évolution des incitations et, en particulier, le prix du carburant propre, qui continue de dépasser les valeurs des avions à réaction et du diesel conventionnels.

La concurrence s’intensifie également autour de l’espace SAF sous-approvisionné en Asie, alors que les transporteurs régionaux font pression sur les gouvernements pour qu’ils offrent des subventions et un soutien mixte réduisant les écarts de prix. Les critiques préviennent que de telles mesures évitent de remédier aux désavantages comparatifs fondamentaux par rapport aux carburants existants qui submergent encore l’adoption volontaire.

En Corée du Sud, LG et Eni navigueront dans le réseau complexe de puissants conglomérats chaebols du pays qui pourraient entraver la participation. Toutefois, les pressions inévitables en matière d’émissions sur les secteurs des transports suggèrent un afflux de demande suffisant au cours de la prochaine décennie.

Pour Eni, la bioraffinerie assure une présence asiatique croissante au-delà de l’Europe, apportant une monétisation de la technologie. LG Chem ajoute des références en matière de diversification de la production et de durabilité à mesure que la surveillance chimique mondiale augmente. Atteindre le zéro net nécessite une large coopération, illustrée par la tentative d’alliance.

Pour Eni, la bioraffinerie assure une présence asiatique croissante au-delà de l’Europe, apportant une monétisation de la technologie. LG Chem ajoute des références en matière de diversification de la production et de durabilité à mesure que la surveillance chimique mondiale augmente. Atteindre le zéro net nécessite une large coopération, illustrée par la tentative d’alliance.


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