La stratégie historique de l’OMI visant à réduire les émissions mondiales du transport maritime a été saluée à la COP28.

La stratégie 2023 de l’OMI sur la réduction des émissions de GES des navires a été applaudie par les parties prenantes internationales lors de la COP28 de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui s’est tenue le mois dernier à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

Lors d’un événement parallèle organisé le 9 décembre par l’OMI, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), le nouveau secrétaire général de l’OMI et actuel directeur de la Division du milieu marin, M. Arsenio Dominguez a souligné le rôle essentiel de la Stratégie dans le soutien à l’action climatique mondiale.

La stratégie 2023 de l’OMI sur les GES, adoptée à l’unanimité par les États membres en juillet, prévoit d’atteindre zéro émission nette de GES pour le secteur du transport maritime d’ici 2050 ou aux alentours de 2050, en tenant compte des différentes circonstances nationales.

Il fournit les voies de réduction vers le zéro net, à savoir en réduisant les émissions d’au moins 20 %, en s’efforçant d’atteindre 30 %, d’ici 2030, et d’au moins 70 % en s’efforçant d’atteindre 80 %, d’ici 2040.

M. Dominguez a noté que l’OMI entreprend actuellement une évaluation d’impact complète des propositions concrètes de mesures qui nécessiteront la réduction progressive de l’intensité des émissions de GES des carburants marins, en combinaison avec un mécanisme mondial de tarification des émissions maritimes de GES.

L’objectif est de garantir que le transport maritime international puisse continuer à jouer son rôle central dans le commerce mondial, tout en garantissant une orientation claire vers un transport maritime nul.

Dans leurs déclarations, la secrétaire générale de la CNUCED, Mme Rebeca Grynspan, et le directeur général de l’IRENA, M. Francesco La Camera, ont salué la stratégie 2023 de l’OMI en matière de GES et ont réitéré l’importance de la collaboration entre les gouvernements pour assurer un avenir net zéro pour le transport maritime international. .

L’événement comprenait deux tables rondes ; le premier réunissait des responsables gouvernementaux de haut niveau de la Barbade, des Îles Marshall, des Pays-Bas et de la Norvège, suivi d’un panel de dirigeants du secteur privé, représentant la Mediterranean Shipping Company (MSC), l’IPIECA, Tata Steel et InterContinental Energy.

Les discussions ont mis en évidence la manière dont les gouvernements et les entreprises peuvent travailler ensemble pour rendre le transport maritime plus durable, tout en garantissant une transition juste et équitable. Les intervenants ont partagé leurs points de vue sur des solutions viables, notamment la mise en place d’un mécanisme mondial de tarification des émissions de carbone, l’établissement de normes mondiales sur les carburants et les innovations technologiques pour la transition vers des carburants durables et évolutifs.

Le panel a souligné l’importance de trouver un équilibre entre atteindre le zéro net dans le calendrier de la stratégie GES de l’OMI et minimiser les impacts négatifs involontaires sur les États membres.
L’événement a mis en lumière les principales questions abordées dans la perspective des prochaines réunions du Groupe de travail intersessions sur les émissions de GES et du Comité de protection du milieu marin, prévues pour mars 2024.

Le Secrétariat de l’OMI a également rendu compte des progrès accomplis dans ses travaux visant à réduire les émissions de GES du transport maritime international à la 59e session de l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA) de la CCNUCC et au premier bilan mondial.


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