
Chevron a annoncé vendredi qu’il allait investir dans deux projets bas-carbone situés en Australie-Occidentale, une région riche en carbone bleu, le dioxyde de carbone capté par les écosystèmes océaniques.
Le groupe énergétique américain compte financer, via ses filiales locales Chevron Australia New Energies et Chevron Australia, la société Carbon Sync, qui s’est lancée dans un gigantesque projet de piégeage du carbone sur 80.000 hectares de sols de culture et de pâturage de la région.
En collaboration avec le Blue Carbon Lab de l’Université Deakin, Chevron s’aventure également dans un projet de recherche pluriannuel. Cette entreprise étudiera la séquestration potentielle du dioxyde de carbone (CO2) dans les zones humides côtières de l’Australie occidentale. Ces zones humides, y compris les marais salants, les mangroves et les herbiers marins, ont un immense potentiel de stockage du carbone bleu.
Le « carbone bleu » fait référence au carbone capturé et stocké par les écosystèmes côtiers et marins, tels que les mangroves, les marais salants et les herbiers marins. Ces écosystèmes sont très efficaces pour séquestrer et stocker de grandes quantités de dioxyde de carbone de l’atmosphère, souvent à des taux beaucoup plus élevés que les forêts terrestres. Le carbone est stocké dans les plantes elles-mêmes ainsi que dans les sédiments en dessous.
Dans un communiqué, le groupe souligne que l’Australie ne constitue pas seulement une part importante de son portefeuille d’activités actuel, mais aussi un levier essentiel de ses ambitions dans la réduction de son empreinte carbone.
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