L’Italie a recyclé 98 % des huiles lubrifiantes usagées collectées l’année dernière – la sixième année consécutive où elle a atteint ou dépassé ce niveau – selon un rapport du Consortium national pour la gestion, la collecte et le traitement des huiles minérales usagées.
Le volume d’huiles usagées collectées en Italie a diminué de 3% à 181 000 tonnes en 2022, contre 186 000 tonnes en 2021, a indiqué l’organisation, désignée par son acronyme italien, Conou. Cela représentait un taux de collecte de 47 % des 384 000 tonnes d’huiles lubrifiantes consommées en Italie en 2022, en légère hausse par rapport au taux de collecte de 46 % de 2021. L’année dernière, le volume de consommation de l’Italie était en baisse de 4 % par rapport à 2021.
La législation italienne exige que l’huile de lubrification usagée soit éliminée de l’une des trois manières suivantes : le recyclage, qui comprend le reraffinage de l’huile usagée en huile de base ou en produits tels que le carburant diesel, le carburant et les additifs pour le bitume et le soufre ; la combustion; ou destruction thermique.
En 2022, l’Italie a envoyé 177 900 tonnes de lubrifiants usagés collectés pour être utilisés comme matière première dans les raffineries, ce qui a conduit ces installations à produire 117 900 tonnes d’huile de base.
L’Italie autorise la combustion des huiles usagées qui ne peuvent pas être raffinées comme combustible dans des installations industrielles telles que les cimenteries afin d’utiliser les déchets pour remplacer les combustibles traditionnels.
Seuls 0,1 % des huiles usagées collectées, soit environ 200 tonnes, sont destinées à la destruction thermique et 2 %, soit environ 2 900 tonnes, sont destinées à la valorisation énergétique et autres.
Conou a déclaré dans un communiqué de presse du 30 mai que sa chaîne d’approvisionnement se composait de 60 sociétés de collecte et de deux sociétés de régénération dans toute l’Italie. Sur les 181 000 tonnes collectées en 2022, environ 86 000 – soit 47 % – provenaient de retraits de petites quantités d’huiles usagées. L’organisation a noté que la collecte des huiles usées n’est que la première étape du processus, la seconde étant d’empêcher qu’elles ne soient dispersées ou mal utilisées.
Le rapport de développement durable a été rédigé avec le soutien de DeWitte Italia et révisé par Ernest & Young.
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